En chasse, le repérage des animaux impliquait autrefois d’observer, de chercher des signes et de se rendre là où ils vivent pour comprendre leurs habitudes. Aujourd’hui, pour beaucoup d’entre vous, il suffit d’accrocher une caméra de surveillance. Il peut s’agir d’une nécessité et de la meilleure façon de repérer un cerf, ou bien d’une béquille qui vous conduit à faire de mauvais choix. Le tout est de savoir l’utiliser car c’est un très bon moyen de tendre un piege photographique.
Il peut vous arriver de voyager pour chasser dans des contrées reculées, qui bénéficient d’une saison dédiée à cette activité. La caméra que vous emporterez jouera un rôle plus que décisif si vous savez comment l’utiliser. Pour beaucoup c’est la recette du succès en chasse.
La chasse et l’apport de la caméra dans l’action
Les chasseurs de petites parcelles sont ceux qui profitent le plus des caméras de surveillance. Si vous chassez sur de petites parcelles boisées, il ne vous sert pas à grand-chose de parcourir votre seul endroit encore et encore. Une bonne caméra numérique fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sont peut-être la meilleure solution pour repérer les mouvements individuels des animaux et établir un plan.
D’un autre côté, si vous avez de l’espace pour vous déplacer et des endroits à surveiller, les caméras de surveillance doivent être un atout complémentaire, et non la seule source d’informations.
La plupart des chasseurs veulent que leurs caméras de chasse fassent une chose précise : déterminer quand certains animaux utilisent des endroits spécifiques. Mais que se passe-t-il lorsque l’activité n’a pas de modèle ? Que se passe-t-il si l’activité semble vraiment aléatoire et ne fournit pas de cadre sur lequel construire un plan de chasse ?
Vous pouvez remarquer d’autres choses, comme des animaux qui utilisent un sentier spécifique lorsque le vent souffle dans une certaine direction, ou que la signalisation s’intensifie lorsque certains d’entre eux commencent à fréquenter une zone grattée.
Il se peut aussi que vous ne receviez rien, ce qui signifie que la zone où vous avez installé la caméra est un échec. C’est toujours une bonne information à avoir, car elle peut vous indiquer où vous ne devriez pas chasser. C’est un peu comme si, avant un tournoi de pêche à la perche, vous éliminiez les eaux mortes jusqu’à ce que vous trouviez une concentration de grandes perches dans une certaine zone.
En d’autres termes, utiliser des caméras pour capturer des images nocturnes de daims se nourrissant dans le soja est amusant, mais cela ne vous apprend rien que vous ne sachiez déjà. Utilisez-les pour répondre à des questions réelles sur le comportement local de ces animaux pour lesquels la chasse est autorisée, chaque fois que vous le pouvez. Considérez les images des caméras comme les pièces d’un puzzle qui n’est pas complet sans les observations réelles, les frottements, les éraflures, les excréments, les lits, etc.
Cela va à l’encontre de l’un des principaux arguments en faveur de de certaines caméras de sentier (en particulier les caméras cellulaires), qui consiste à rester en dehors des bois pour préserver les mouvements des cerfs. Cela est utile si vous êtes propriétaire d’un terrain, mais souvent cela ne fonctionne pas pour le chasseur sur les terres publiques ou le chasseur sur les terres privées avec autorisation.